Amour non partagé – Rose Garden Woes

Je pourrais mieux décrire ma relation avec les roses comme un amour non partagé. J’adore les roses mais les roses ne m’aiment pas. Cela arrive parfois dans une relation, et c’est toujours triste pour l’une ou les deux parties.

Dans mon cas, j’ai toujours senti que les plantes se moquaient de moi alors même qu’elles se fanaient et mouraient. Mais il n’y a aucune preuve tangible à l’appui de cette théorie.

Rêves de roseraie

Je crois en la sagesse de planter des fleurs sauvages et des arbustes indigènes dans la mesure du possible. Au fil des ans, j’ai appris que les plantes indigènes se développent là où d’autres languissent, qu’elles se développent volontiers pour devenir des membres heureux et en bonne santé du jardin, nourrissant les pollinisateurs locaux et abritant la faune régionale.

Pourtant, les roses grandes, belles et parfumées parviennent toujours à me séduire. J’ai un petit mur de pierre incurvé devant ma maison en pierre en France avec une courbe de parterre de fleurs en face. L’été, il est baigné de soleil, mais grâce au mur et à la proximité de la maison, le site est protégé des vents du nord, de l’est et de l’ouest. C’est là que j’ai décidé d’installer ma roseraie.

Amour non réciproque

En tant qu’écrivain, j’aurais dû le savoir mieux, mais non, j’ai trouvé drôle de sélectionner, comme premier spécimen pour ma petite roseraie, un cultivar appelé «Unrequited Love». Les petites plantes sont venues dans des pots de taille moyenne et semblaient vives et saines, avec des feuilles vertes forestières profondes et des promesses de roses cramoisies de la taille d’un poing. J’en ai acheté deux, les installant à chaque extrémité de la courbe.

Entre les deux, j’ai planté d’autres variétés de roses qui ont attiré mon imagination. Le seul nom dont je me souviens maintenant est «André Le Notre». Pourquoi ne pas choisir une rose nommée d’après l’architecte paysagiste des jardins du château de Versailles?

Tout s’est bien passé pendant environ un mois, les feuilles ont poussé, les bourgeons sont apparus. Puis un jour, un poney basque sauvage est entré dans la cour et a mangé chacune des roses jusqu’au sol.

Deuxième verset

Deuxième couplet, identique au premier. Un nouveau printemps, de nouvelles roses, une nouvelle clôture autour de la propriété. Cette fois, je n’avais aucun poney à ventre large à blâmer. Les roses ont développé des taches foliaires qui ont résisté à tout le traitement des taches foliaires dans le magasin de jardinage. L’un des rosiers sans feuilles a produit une fleur dont les pétales ont été dispersés par un vent du sud, et tous les autres sont morts sans fleurs.

Cette histoire s’est répétée pendant quelques années, avec différentes variantes. Chaque printemps présentait des défis différents à mes roses nouvellement achetées, et chaque défi s’est inévitablement avéré fatal.

Enfin, une amie m’a apporté un cadeau de boutures de ses hortensias et je les ai planté dans la roseraie à la place. Ils fleurissent heureusement la première année et chaque année suivante. Mais certaines personnes n’apprennent jamais les leçons que la vie leur offre. Mon cœur se gonfle encore quand je vois une belle rose dans le jardin de quelqu’un d’autre.

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