Deux des types d’animaux sauvages les plus destructeurs de mon jardin sont les lapins et les cerfs. J’hésite à les appeler nuisibles car ce sont des animaux sauvages indigènes. C’est leur territoire, donc je peux à peine me fâcher quand ils mangent ce qui semble être un buffet parfait. Néanmoins, il est difficile d’assister à la destruction. Ce sont quelques-unes des choses que j’ai apprises au fil des ans sur le jardinage avec la faune végétarienne.
Une faune abondante
Dans l’ensemble, je suis content d’avoir beaucoup d’animaux sauvages dans mon jardin. Je vois de nouvelles subdivisions qui ont l’air si stériles. Mon quartier a été construit il y a des décennies lorsque les promoteurs créaient encore de grands terrains et laissaient des espaces naturels.
En conséquence, nous obtenons beaucoup d’animaux et d’oiseaux : des lapins et des cerfs, mais aussi des renards, des coyotes, des faucons, des écureuils, des opossums, des ratons laveurs, et plus encore. Les renards et les coyotes se nourrissent de lapins, mais les cerfs n’ont pas de prédateurs naturels dans la région, nous en avons donc en abondance.
Un jardin résistant aux cerfs
Les cerfs peuvent être très dommageables pour un jardin. Ils ont besoin de manger beaucoup de verdure pour survivre, et ils ne respectent pas la frontière entre l’espace naturel et le jardin. En hiver, ils enlèvent même l’écorce des arbres pour se nourrir. Nous avions une arborvitae que nous avons finalement dû abattre parce que les cerfs l’ont dépouillée aussi loin qu’ils pouvaient l’atteindre.
En ce moment, les plantes que les cerfs apprécient le plus sont les hostas et les hémérocalles. À leur sortie au printemps, les cerfs commencent à grignoter. Je ne les ai pas remplacés car ils prennent trop de place dans mes lits. Une solution avec laquelle j’ai eu un certain succès consiste à pulvériser les feuilles avec un mélange d’eau et de sauce piquante.
Les hémérocalles et les hostas sont venus avec la maison, mais depuis que j’ai emménagé, j’ai trouvé le succès avec des plantes dites résistantes aux cerfs. J’ai mis des fougères, du cœur saignant, de l’ancolie et de l’échinacée.
Gérer les lapins
Les lapins sont terriblement mignons, et je dois admettre que j’aime les voir brouter les graines sous la mangeoire à oiseaux au crépuscule et à l’aube. Mes chats les aiment aussi. Ils ont tendance à manger les mêmes plantes que les cerfs, alors mes hémérocalles et mes hostas en prennent un coup. Ils réagissent de la même manière au spray au piment fort et restent à l’écart si je reste vigilant et que je le réapplique régulièrement.
Dans le passé, j’ai essayé de faire pousser des légumes, mais sans enclos clôturé, mon lit de légumes a subi beaucoup de pertes. Une stratégie qui a plutôt bien fonctionné une année consistait à planter des soucis autour du lit. Les lapins n’aiment pas l’odeur, et ils sont surtout restés à l’écart. Le problème est que la quantité de fleurs nécessaires limite la taille du potager.
Ma solution préférée, que j’utilise maintenant chaque année, est de faire pousser des herbes au lieu de légumes. J’ai constaté qu’aucun animal ne touche ma lavande, ma sauge, ma coriandre, mon thym et d’autres herbes. Au lieu de cultiver des légumes, j’appartiens à un CSA local qui me fournit une plus grande variété de légumes que je ne pourrais jamais cultiver moi-même.
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