J’aime les arbres plus que toutes les autres plantes. C’est pourquoi j’ai planté environ 250 arbres sur mon terrain en France. Quand je suis rentré en France après avoir été si longtemps enfermé par le COVID-19, je me suis retrouvé à vivre dans une forêt !
Le meilleur conseil que j’ai reçu depuis longtemps est venu de mon ami français et mentor en jardinage Maixan. Il s’agissait de couper les arbres.
250 arbres vigoureux
Il y a une différence entre avoir 250 semis dans une cour et avoir 250 arbres vigoureux. Quand je suis rentré pour la première fois dans la propriété après que la France a ouvert la porte aux Américains vaccinés, j’ai adoré l’ombre, le surplomb des branches, le chant des oiseaux partout.
L’été était une joie, car le Pays Basque a tendance à devenir trop chaud à mon goût, et avoir suffisamment d’ombre semblait une bénédiction. Quand je voulais du soleil, il y avait beaucoup d’endroits entre les arbres où je pouvais bronzer.
Soleil d’hiver
Mais alors que l’été se transformait en automne et que l’automne se dirigeait vers l’hiver, j’ai pris conscience d’un phénomène naturel auquel je n’avais pas vraiment prêté attention auparavant. Le voyage du soleil dans le ciel change au fur et à mesure que l’année parcourt ses mois.
Bien sûr, je le savais en théorie, mais maintenant je le voyais en pratique. Ces gros pins que j’avais installés en bordure de ma propriété pour la protéger des regards indiscrets avaient poussé vite. Alors que le soleil les dominait en été, la trajectoire du soleil en hiver était plus basse. Un jour, j’ai fait un lavage et j’ai réalisé qu’il n’y avait nulle part où l’accrocher ! Ces grands arbres ont effectivement bloqué le soleil d’hiver tout l’après-midi.
Couper les arbres
Mon ami Maixan m’a poussé à penser à couper les arbres. J’étais convaincu que j’aimais la forêt. Mais elle m’a dit que l’élagage des arbres était une partie importante de l’entretien des arbres, que les arbres poussaient mieux et plus forts avec une taille modérée et appropriée. Elle m’a rappelé que d’autres arbres à l’intérieur de la propriété avaient besoin de soleil pour prospérer.
J’ai avoué que j’avais peur de couper les arbres, surtout les conifères. Elle m’a dit de tailler modérément, en gardant intacte la forme de l’arbre, de tailler de manière à ce que personne ne puisse dire que j’avais taillé.
C’est le meilleur conseil que j’ai reçu sur le jardinage cette année et j’en reste reconnaissant. Après réflexion, j’ai décidé d’essayer. J’ai taillé très doucement le dessus de ces conifères, coupant ici, taillant là, permettant à nouveau à la lumière du soleil. D’autres arbres et arbustes du terrain reçoivent maintenant aussi des rayons, pas toute la journée mais à un moment donné, et j’ai suffisamment d’endroits ensoleillés pour sécher mes vêtements ! Et personne n’a remarqué que j’ai coupé les cheveux aux arbres.
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