Augmentation du Bio sur le territoire français

Le territoire Français ne dénombre que 3% de la surface agricole utile, ce qui représente peu par rapport à la demande.

Nous n’avons pas encore atteints le quota d’agriculteurs bios ! Nous sommes confrontés à l’importation de produits biologiques qui viennent remplir nos boutiques bios par faute de ne pouvoir les obtenir sur notre territoire français. La volonté de chacun pourrait remédier à cela mais encore faut-il être convaincu que l’agriculture biologique ne concerne pas seulement la nourriture mais aussi les produits d’entretien, les produits de beauté, les fournitures de bureau, les peintures, etc.

Les produits bios les plus consommés sont sur le marché sont les produits d’épicerie avec 20% , suivis des fruits et légumes avec 17%, du lait et des produits laitiers avec 15%, le pain et la farine avec 10%, des boissons avec 5%, des produits traiteurs-surgelés avec 4%, des volailles avec 3%, de la charcuterie avec 2% et des produits de la mer avec seulement 1%.

Tous les types de cultures ont connu des augmentations substantielles avec la plus forte hausse en matière de surface est consacrées aux fruits avec 43% d’augmentation par rapport aux deux années précédentes, les plantes aromatiques et médicinales se sont vues augmenter de 34% et ainsi représentent 14% des surfaces françaises. Le vin bio progresse aussi avec ses 28% d’augmentation et représente ainsi plus de 6% des surfaces viticoles.

Nous avançons dans le bon sens et ainsi nous serons en mesure de redonner à notre France agricole tout le respect d’une terre saine et ainsi laisser à nos enfants ce que nous leur avons enlevé jusqu’à présent : un monde dépourvu de bon sens ! Les 845 440 ha cultivés en Bio en 2010, 60 % étaient toujours en herbe ou en cultures fourragères car nourrir nos élevages en bio devenait une nécessité pour diminuer les risques de maladies que nous rencontrons depuis des années, fragilisant nos troupeaux nous n’avons su que leur donner des traitements chimiques et ainsi leur ôter toute immunité acquise durant des décennies.

Certaines races comme la chèvre supporte très mal la vaccination et leur amène d’autres soucis de santé comme l’avortement ou la stérilité de l’animal ainsi on engendre de nouveaux problèmes pour « cacher » l’erreur humaine. Nous sommes démunis devant ces nouvelles maladies et nous traitons nos cheptels par obligation du ministère de l’agriculture et les effets secondaires restent à la charge de l’éleveur. Les frais vétérinaires augmentent les charges de nos agriculteurs ainsi nous appauvrissons leur trésorerie déjà si faible par leur mode de vie.

L’agriculture biologique va ramener des troupeaux sains et ainsi nous pourrons de nouveaux mener de front les maladies présentent depuis la nuit des temps. L’animal ne s’en portera que mieux et les éleveurs aussi !

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