L’apiculture est actuellement devenue une activité qui intéresse beaucoup de monde. Professionnels ou justes passionnés, être apiculteur requiert du savoir-faire et de la technique pour assurer la continuité de la production et la vie de l’abeille. Les notions sont obligatoires, car être apiculteur ne s’improvise pas ! Le débutant doit être très vigilant, afin d’assurer sa récolte et veiller à la santé de sa colonie et s’assurer de suivre un stage d’apiculture.
Qu’est-ce que l’apiculture ?
On appelle apiculture cette activité qui consiste à s’occuper des ruches pour produire du miel et/ou ses dérivés. L’apiculture est une passion pour d’autres, et une source de revenus pour certains. Être apiculteur nécessite une grande pratique, et de la persévérance afin de bien s’occuper de son rucher. Allant de la conception de la ruche et de son entretien, du suivi de la santé des abeilles et le choix de l’emplacement du ou des ruchers, l’apiculture exige un matériel de qualité et beaucoup de paramètres pour être productive.
Connaître l’abeille
L’abeille est avant tout un insecte de la famille des hyménoptères, comme la guêpe et les fourmis. L’abeille est présente un peu partout sur la planète, sauf dans les endroits les plus froids. Il existe plus de 20.000 espèces d’abeilles répertoriées, mais ici celle qui nous intéresse (l’abeille à miel) est appelée scientifiquement Apis mellifica. C’est un insecte social, semblable à la fourmi qui survit uniquement en colonie composée de différentes abeilles aux tâches spécifiques, dont les ouvrières, les faux bourdons ainsi que d’une reine qui dirige la colonie.
Les principales techniques de l’apiculture
On distingue deux types de techniques :
L’apiculture simpliste
Cette méthode est comme son nom l’indique, une technique visant à agrandir la colonie par le bas. Cette méthode respecte la biologie naturelle de la colonie. La reproduction se fait de manière naturelle, mais peut engendrer des situations néfastes sur la colonie, comme la consanguinité ou le non-suivi de la santé des abeilles, car il n’y a pas de sélection par l’apiculteur et en cas d’une maladie de l’essaim, l’apiculteur n’en aura pas vent.
L’apiculture moderne
Avec cette méthode, l’agrandissement se fait par le haut et arrête le renouvellement consécutif de la reine. Par contre, le système de ruche divisible facilite la manipulation et procure ainsi un élevage royal tout en supprimant l’essaimage. L’utilisation des divisibles est au début assez fatigant du fait de nombre de ses 50 cadres au lieu de 30 cadres classiques. On peut alors travailler sur des éléments entiers au lieu de cadres multiples.
La vie de l’abeille
Dépendant du type d’alvéole, la reine pond des œufs qui se transforment en larve en 4 jours fécondés ou non fécondés. Une fois arrivées à maturité, les larves deviennent des faux bourdons, des mâles, des ouvrières, ou une reine. La reine issue d’un œuf fécondé se développe dans une cellule royale plus large que les autres et exclusivement nourrie à la gelée royale.
Pour résumer, se lancer dans l’apiculture en tant que débutant doit se préparer. Maîtriser les différentes techniques apicoles pourra assurer une bonne récolte. Allier stage et pratique permettra évidemment aux amateurs de devenir des professionnels et avancer d’un pas sûr dans le métier de la ruche.
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